AMX 30 toutes versions
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AMX 30 toutes versions
Dérivés:
AMX-30 A : char prototype
AMX-30 B : char de bataille
AMX AuF1 : canon automoteur de 155 mm à 407 exemplaires ;
AMX-30 EBG (Engin blindé de génie) : version destinée au Génie ;
AMX-30 ROLAND : version anti-aérienne tirant des missiles sol-air Roland ;
AMX-30 PLUTON : lanceur du Missile Pluton à tête nucléaire ;
AMX-30 B2 : remplacement de la télémétrie optique par une télémétrie laser et installation d'une conduite de tir analogique (les AMX30B2 n'ont plus les optiques de part et d'autre de la tourelle, mais une optique montée devant le tourelleau du chef de char). Amélioration de la puissance de feu, de la mobilité et de la protection ;
AMX-30 D : char de dépannage ;
AMX-30 DT : char de déminage ;
AMX-30 BRENNUS : version améliorée avec un blindage réactif ;
AMX-30 FORAD : version modifiée visuellement pour jouer le rôle de char ennemi lors des entraînements ;
AMX-32 : version pour l'exportation comportant un blindage plus évolué (composite) et une capacité de tir en roulant.
AMX-30 SDPMAC : système de déminage pyrotechnique pour mines antichar monté sur châssis d'EBG (mise en service en 2008).
AMX-30E : version fabriquée sous licence en Espagne.
AMX 30.
Après la Seconde Guerre mondiale, le parc de chars de l'armée française comprenait des Sherman américains et quelques ARL 44 de conception française. Tous ces chars furent remplacés, vers le milieu des années cinquante, par des M 47 américains que les Etats-Unis fournirent en assez grand nombre dans le cadre du Pacte atlantique. en 1956, la France , la République fédérale d'Allemagne et l'Italie définirent le cahier des charges d'un MBT nouveau plus léger et mieux armé que le M 47 alors en service dans les trois pays. La France et l'Allemagne fédérale étudièrent, chacune des projets de MBT répondant aux normes définies et réalisèrent respectivement les prototypes AMX-30 et Leopard 1. Les deux pays devaient adopter l'un ou l'autre de ces chars, mais en fin de compte chacun garda le sien. Le AMX-30 fut dessiné dans le bureau d'études de l'Atelier de construction d'Issy-les-Moulineaux (AMX), comme l'ont été la plupart des blindés de l'armée française depuis la Seconde Guerre mondiale. Les premiers prototypes furent achevés en 1960 et l'Atelier de construction de Roanne sortit les premiers chars de série en 1966. En 1982, les deux milles unités fabriquées allèrent pour une moitié à l'armée française , pour l'autre à l'exportation. Le AMX-30 est également fabriqué sous licence, en ESpagne pour le compte de l'armée Espagnole. Le AMX-30 est le plus léger de la première génération des chars de l'OTAN; sa caisse est constituée de plaques d'acier laminé soudées, tandis que sa tourelle est coulée d'une seule pièce. L'armement principal comprend un canon de 105 mm, un canon de 20 mm monté dans le même axe et une mitrailleuse de 7,62 mm sur la coupole de commandement. L'arme coaxiale tire son originalité du fait qu'elle peut-être élevée indépendamment du canon principal de 40° vers le haut, ce qui permet de l'employer contre les avions volant à basse altitude et les hélicoptères. Le AMX-30 emporte 47 obus pour le canon de 105 mm( 19 sont placés dans la tourelle, 28 dans la caisse), 1.050 obus de 20 mm et 2.050 cartouches de 7,62mm. Les munitions tirées par le canon de 105 mm comprennent des HEAT et HE, des fumigènes et des éclairantes, ainsi qu'un nouveau APFSDS, contenu également sous l'appellation française d'obus flèche ( dont la vitesse initiale est de 1.525 m/s) , capable de percer 150 mm de blindage sous un angle de 60° à une distance de 5.000 m. Le modèle de AMX-30 le plus couramment fabriqué pour l'armée française est le AMX-30B2, qui présente de nombreuses améliorations par rapport au modèle de base, en particulier par un système de contrôle de tir intégré avec un télémètre laser, une caméra LLLTV et un système de transmission nouveau. A partir du châssis du AMX-30 classique a été développée toute une gamme de véhicules annexes. Le char de dépannage AMX-30D dispose de deux treuils et d'une grue hydraulique, à droite de la caisse, pour changer sur place le moteur et autres pièces des véhicules endommagés, ainsi que d'une lame bulldozer montée à l'avant.. La version poseur de pont du AMX-30 possède une passerelle à travées repliables qui lui permet de franchir des fossés d'une largeur allant jusqu'à 20 m. Un autre châssis a été équipé pour le transport de et le lancement du missile nucléaire tactique terre-terre pluton, que seule l'armée française utilise. Un autre châssis sert de support mobile pour la version française du système de missiles Roland et le système SA-10 Shanine qui a été mis au point par Thomson-CSF pour répondre aux besoins de l'Arabie Saoudite. Une version de défense antiaérienne, équipée de deux canons jumelés de 30 mm, assurant une protection rapprochée pour les batteries SA-10, a été développée également pour l'Arabie Saoudite.
AUF-1.
Au milieu des années 1960, face à la menace d'un déferlement de grandes masses mécanisées du pacte de Varsovie, l'OTAN prévoit de remplacer le calibre 105 mm des batteries d'artillerie de campagne par celui de 155 mm dont le pouvoir explosif est nettement supérieur, à l'époque l'AMX 13-155 AmF3 (Automouvant de 155mm modèle F3) est en service dans les régiments d'artillerie, mais le faible calibre de ce canon ne lui permet pas d'atteindre des objectifs au delà de 20km.
En France l'expression du besoin est fixée en 1970 autour de quatre spécifications fondamentales pour l’époque, soit une mobilité quasi égale à celle d’un char de combat, possibilité de traiter très vite des objectifs différends sur 360° .
Le premier prototype Amx 30 AUF1 sort en 1972, et les premiers prototypes opérationnels ont commencé à tirer en 1973/74, faisant passer les artilleurs dans une nouveau contexte plus moderne grâce à une automatisation poussée gérée par "l'électronique" de bord. À l'époque, le système de chargement semi-automatique permet une cadence de tir « normale » (dite « efficacité ») de six coups en deux minutes, « maximale » de trois coups en quinze secondes.
Au même moment, les développements de la douille combustible et du système de chargement automatique se poursuivent. Ces adaptations confèrent à l'AUF1 une capacité à tirer en atmosphère NBC pratiquement unique au monde.
Après la réalisation de six prototypes, une présérie de six engins sort pour expérimentation en régiment (le 40e RA de Suippes) en 1979. Mais le programme coûte cher et reste au point mort jusqu'au début des années 1980, la fourniture du système à l'Irak permettra de lancer l'industrialisation et d'en doter progressivement l'artillerie française.
L'AuF1 est basé sur châssis AMX30 B, avec adjonction d'un groupe auxiliaire de puissance Citroën AZ de 4KW en châssis. Le châssis pèse 24 t. et sa tourelle portant le canon de 155 mm pèse 17 t. en ordre de combat.
Le système a été adopté par les artilleurs du Koweït, à la suite de la guerre du Golfe, les premiers matériels ayant été livrés le lendemain du cessez-le-feu. Un régiment à 17 pièces (contrat JAHRA 1) a été équipé d'AuF1T pré équipés CTI et a été en alerte lors de la seconde alarme SADDAM en février 1993.
L'AuF1 a suivi plusieurs évolutions, d'AuF1 en AuF1T (en 1992) par modification du système de commande de chargement (PCH) qui passe de la technologie à relais à la technologie microP, du groupe auxiliaire de puissance qui passe d'un moteur thermique (AZ Citroën) 4KW à une turbine Microturbo Gévaudan 12KW. Le gain en disponibilité opérationnelle est considérable (+ 30 %) ce qui amène ce matériel à forcer la décision lors de l'engagement en ex-Yougoslavie sur le Mont Igman lors bombardement de la Bosnie-Herzégovine par l'OTAN en 1995 ou 8 obusiers automoteurs armés par le 40e régiment d'artillerie1 et le 1er régiment d'artillerie de marine2) sont engagés.
Des versions intermédiaires ont vu le jour, l'AuF1 TM (T-Modex (Module Expérimental)) au 40e RA de Suippes qui a permis de valider l'implantation ATLAS en AuF1 qui avait un châssis équipé AuF1T avec turbine et une tourelle équipée ATLAS.
Le choix a été fait de monter la tourelle 155AuF1TA sur un châssis AMX30b2 remotorisé avec un moteur Renault Mack E9 choisi en remplacement du moteur Hispano HS110 commandé à 500 exemplaires pour les diverses versions de l'AMX-30 en 1998.
Ce système d'arme rénové nommé AUF1 TA, doté de ses moyens de communication (PR4G) et de conduite des feux ATLAS offrait un meilleur rapport prix/ puissance de feu. La seule contrainte est le coût de possession d'un tel système. Il peut délivrer une importante puissance de feu et forcer la décision. D'un point de vue tactique, ce système allie mobilité et puissance de feu. Techniquement, il est dans les meilleurs au niveau du système de chargement, grâce au système SAPI (mise de feu par induction). Ce système permet, grâce à sa douille combustible, de supprimer le temps d'extraction de l'étui vide et le stockage de celui-ci en tourelle. La puissance de feu, six coups en 45 secondes, permet d'avoir le temps de dégager la position de batterie avant que le premier coup ne soit tombé. Tous les coups sont « sur trajectoire », la durée de vol est d'environ 120 secondes. La précision assure, à 25 km, de placer une rafale de six coups dans un demi terrain de foot. La cadence de tir peut assurer un tir de "saturation de zone" sans risque pour les équipes de pièces. La fonction MRSI a également été étudiée et validée sur ce matériel (positivement).
Des tirs « de cadence » ont été réalisés avec succès lors d'expérimentations en pays étranger. La cadence a été de 72 coups délivrés en 58' avec un pourcentage d'atteinte du but (ECP) supérieur à 98 % (OECC F1 - CH7).
AMX-30 A : char prototype
AMX-30 B : char de bataille
AMX AuF1 : canon automoteur de 155 mm à 407 exemplaires ;
AMX-30 EBG (Engin blindé de génie) : version destinée au Génie ;
AMX-30 ROLAND : version anti-aérienne tirant des missiles sol-air Roland ;
AMX-30 PLUTON : lanceur du Missile Pluton à tête nucléaire ;
AMX-30 B2 : remplacement de la télémétrie optique par une télémétrie laser et installation d'une conduite de tir analogique (les AMX30B2 n'ont plus les optiques de part et d'autre de la tourelle, mais une optique montée devant le tourelleau du chef de char). Amélioration de la puissance de feu, de la mobilité et de la protection ;
AMX-30 D : char de dépannage ;
AMX-30 DT : char de déminage ;
AMX-30 BRENNUS : version améliorée avec un blindage réactif ;
AMX-30 FORAD : version modifiée visuellement pour jouer le rôle de char ennemi lors des entraînements ;
AMX-32 : version pour l'exportation comportant un blindage plus évolué (composite) et une capacité de tir en roulant.
AMX-30 SDPMAC : système de déminage pyrotechnique pour mines antichar monté sur châssis d'EBG (mise en service en 2008).
AMX-30E : version fabriquée sous licence en Espagne.
AMX 30.
Après la Seconde Guerre mondiale, le parc de chars de l'armée française comprenait des Sherman américains et quelques ARL 44 de conception française. Tous ces chars furent remplacés, vers le milieu des années cinquante, par des M 47 américains que les Etats-Unis fournirent en assez grand nombre dans le cadre du Pacte atlantique. en 1956, la France , la République fédérale d'Allemagne et l'Italie définirent le cahier des charges d'un MBT nouveau plus léger et mieux armé que le M 47 alors en service dans les trois pays. La France et l'Allemagne fédérale étudièrent, chacune des projets de MBT répondant aux normes définies et réalisèrent respectivement les prototypes AMX-30 et Leopard 1. Les deux pays devaient adopter l'un ou l'autre de ces chars, mais en fin de compte chacun garda le sien. Le AMX-30 fut dessiné dans le bureau d'études de l'Atelier de construction d'Issy-les-Moulineaux (AMX), comme l'ont été la plupart des blindés de l'armée française depuis la Seconde Guerre mondiale. Les premiers prototypes furent achevés en 1960 et l'Atelier de construction de Roanne sortit les premiers chars de série en 1966. En 1982, les deux milles unités fabriquées allèrent pour une moitié à l'armée française , pour l'autre à l'exportation. Le AMX-30 est également fabriqué sous licence, en ESpagne pour le compte de l'armée Espagnole. Le AMX-30 est le plus léger de la première génération des chars de l'OTAN; sa caisse est constituée de plaques d'acier laminé soudées, tandis que sa tourelle est coulée d'une seule pièce. L'armement principal comprend un canon de 105 mm, un canon de 20 mm monté dans le même axe et une mitrailleuse de 7,62 mm sur la coupole de commandement. L'arme coaxiale tire son originalité du fait qu'elle peut-être élevée indépendamment du canon principal de 40° vers le haut, ce qui permet de l'employer contre les avions volant à basse altitude et les hélicoptères. Le AMX-30 emporte 47 obus pour le canon de 105 mm( 19 sont placés dans la tourelle, 28 dans la caisse), 1.050 obus de 20 mm et 2.050 cartouches de 7,62mm. Les munitions tirées par le canon de 105 mm comprennent des HEAT et HE, des fumigènes et des éclairantes, ainsi qu'un nouveau APFSDS, contenu également sous l'appellation française d'obus flèche ( dont la vitesse initiale est de 1.525 m/s) , capable de percer 150 mm de blindage sous un angle de 60° à une distance de 5.000 m. Le modèle de AMX-30 le plus couramment fabriqué pour l'armée française est le AMX-30B2, qui présente de nombreuses améliorations par rapport au modèle de base, en particulier par un système de contrôle de tir intégré avec un télémètre laser, une caméra LLLTV et un système de transmission nouveau. A partir du châssis du AMX-30 classique a été développée toute une gamme de véhicules annexes. Le char de dépannage AMX-30D dispose de deux treuils et d'une grue hydraulique, à droite de la caisse, pour changer sur place le moteur et autres pièces des véhicules endommagés, ainsi que d'une lame bulldozer montée à l'avant.. La version poseur de pont du AMX-30 possède une passerelle à travées repliables qui lui permet de franchir des fossés d'une largeur allant jusqu'à 20 m. Un autre châssis a été équipé pour le transport de et le lancement du missile nucléaire tactique terre-terre pluton, que seule l'armée française utilise. Un autre châssis sert de support mobile pour la version française du système de missiles Roland et le système SA-10 Shanine qui a été mis au point par Thomson-CSF pour répondre aux besoins de l'Arabie Saoudite. Une version de défense antiaérienne, équipée de deux canons jumelés de 30 mm, assurant une protection rapprochée pour les batteries SA-10, a été développée également pour l'Arabie Saoudite.
AUF-1.
Au milieu des années 1960, face à la menace d'un déferlement de grandes masses mécanisées du pacte de Varsovie, l'OTAN prévoit de remplacer le calibre 105 mm des batteries d'artillerie de campagne par celui de 155 mm dont le pouvoir explosif est nettement supérieur, à l'époque l'AMX 13-155 AmF3 (Automouvant de 155mm modèle F3) est en service dans les régiments d'artillerie, mais le faible calibre de ce canon ne lui permet pas d'atteindre des objectifs au delà de 20km.
En France l'expression du besoin est fixée en 1970 autour de quatre spécifications fondamentales pour l’époque, soit une mobilité quasi égale à celle d’un char de combat, possibilité de traiter très vite des objectifs différends sur 360° .
Le premier prototype Amx 30 AUF1 sort en 1972, et les premiers prototypes opérationnels ont commencé à tirer en 1973/74, faisant passer les artilleurs dans une nouveau contexte plus moderne grâce à une automatisation poussée gérée par "l'électronique" de bord. À l'époque, le système de chargement semi-automatique permet une cadence de tir « normale » (dite « efficacité ») de six coups en deux minutes, « maximale » de trois coups en quinze secondes.
Au même moment, les développements de la douille combustible et du système de chargement automatique se poursuivent. Ces adaptations confèrent à l'AUF1 une capacité à tirer en atmosphère NBC pratiquement unique au monde.
Après la réalisation de six prototypes, une présérie de six engins sort pour expérimentation en régiment (le 40e RA de Suippes) en 1979. Mais le programme coûte cher et reste au point mort jusqu'au début des années 1980, la fourniture du système à l'Irak permettra de lancer l'industrialisation et d'en doter progressivement l'artillerie française.
L'AuF1 est basé sur châssis AMX30 B, avec adjonction d'un groupe auxiliaire de puissance Citroën AZ de 4KW en châssis. Le châssis pèse 24 t. et sa tourelle portant le canon de 155 mm pèse 17 t. en ordre de combat.
Le système a été adopté par les artilleurs du Koweït, à la suite de la guerre du Golfe, les premiers matériels ayant été livrés le lendemain du cessez-le-feu. Un régiment à 17 pièces (contrat JAHRA 1) a été équipé d'AuF1T pré équipés CTI et a été en alerte lors de la seconde alarme SADDAM en février 1993.
L'AuF1 a suivi plusieurs évolutions, d'AuF1 en AuF1T (en 1992) par modification du système de commande de chargement (PCH) qui passe de la technologie à relais à la technologie microP, du groupe auxiliaire de puissance qui passe d'un moteur thermique (AZ Citroën) 4KW à une turbine Microturbo Gévaudan 12KW. Le gain en disponibilité opérationnelle est considérable (+ 30 %) ce qui amène ce matériel à forcer la décision lors de l'engagement en ex-Yougoslavie sur le Mont Igman lors bombardement de la Bosnie-Herzégovine par l'OTAN en 1995 ou 8 obusiers automoteurs armés par le 40e régiment d'artillerie1 et le 1er régiment d'artillerie de marine2) sont engagés.
Des versions intermédiaires ont vu le jour, l'AuF1 TM (T-Modex (Module Expérimental)) au 40e RA de Suippes qui a permis de valider l'implantation ATLAS en AuF1 qui avait un châssis équipé AuF1T avec turbine et une tourelle équipée ATLAS.
Le choix a été fait de monter la tourelle 155AuF1TA sur un châssis AMX30b2 remotorisé avec un moteur Renault Mack E9 choisi en remplacement du moteur Hispano HS110 commandé à 500 exemplaires pour les diverses versions de l'AMX-30 en 1998.
Ce système d'arme rénové nommé AUF1 TA, doté de ses moyens de communication (PR4G) et de conduite des feux ATLAS offrait un meilleur rapport prix/ puissance de feu. La seule contrainte est le coût de possession d'un tel système. Il peut délivrer une importante puissance de feu et forcer la décision. D'un point de vue tactique, ce système allie mobilité et puissance de feu. Techniquement, il est dans les meilleurs au niveau du système de chargement, grâce au système SAPI (mise de feu par induction). Ce système permet, grâce à sa douille combustible, de supprimer le temps d'extraction de l'étui vide et le stockage de celui-ci en tourelle. La puissance de feu, six coups en 45 secondes, permet d'avoir le temps de dégager la position de batterie avant que le premier coup ne soit tombé. Tous les coups sont « sur trajectoire », la durée de vol est d'environ 120 secondes. La précision assure, à 25 km, de placer une rafale de six coups dans un demi terrain de foot. La cadence de tir peut assurer un tir de "saturation de zone" sans risque pour les équipes de pièces. La fonction MRSI a également été étudiée et validée sur ce matériel (positivement).
Des tirs « de cadence » ont été réalisés avec succès lors d'expérimentations en pays étranger. La cadence a été de 72 coups délivrés en 58' avec un pourcentage d'atteinte du but (ECP) supérieur à 98 % (OECC F1 - CH7).
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