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Hotchkiss H35 et dérivés

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Hotchkiss H35 et dérivés Empty Hotchkiss H35 et dérivés

Message par Invité Sam 28 Fév - 15:00

Le Hotchkiss H35 ou Char léger modèle 1935 H est un char léger français, des années 1930. Il en a été tiré une version mieux motorisée, le Hotchkiss H-39 en 1939.

Développement:

En 1926, l'armée française établit un programme pour un char d'accompagnement d'infanterie d'une masse inférieure à treize tonnes, pour prendre la relève du Renault FT-17. Ce char devait équiper des bataillons autonomes, chargés de soutenir les divisions d'infanterie ; devant être employé en nombre, il se devait d'être léger et peu coûteux, or le seul char qui fut conçu pour répondre aux spécifications, le Renault D1, n’était ni l'un, ni l'autre. En 1933, la société Hotchkiss présenta alors une maquette, affirmant qu'il lui était possible de produire un char de six tonnes, avec un blindage de trente millimètres. Un nouveau programme fut donc établi, demandant un char de six tonnes, doté d'un blindage de trente millimètres sur tous les angles, et armé d'un canon de 37 millimètres SA-18, en tourelle. Trois prototypes furent commandés à Hotchkiss, mais d'autres sociétés furent conviées à présenter leur modèle, Renault avec le Renault R35, et la FCM, avec son FCM36. Entre temps, le 21 juin 1934, le blindage fut porté à quarante millimètres et la masse à dix tonnes.

Le 18 janvier 1935, Hotchkiss présenta son prototype à la Commission d’Expérience du Matériel Automobile, à Vincennes. Il fut ensuite essayé à Mourmelon, jusqu'au 4 mars, où le deuxième prit sa place jusqu'au 6 juin. Ces deux chars présentés sans tourelle, simplement armés d'une mitrailleuse, furent rejetés le 27 juin, car ils ne répondaient pas à la nouvelle spécification de blindage de 1934. Le prototype fut cependant lui accepté, sous réserve que les modifications nécessaires soit effectuées. Le 19 août, le troisième prototype, pourvu lui d'une tourelle APX en acier coulé, fut présenté, et après des essais jusqu'au 20 septembre, fut accepté. Le 6 novembre, une première commande de deux-cents exemplaires fut passée, le premier devant être livré au 12 septembre 1936. Avant cette date, deux autres ordres avaient été passés, respectivement de 92 et 108 véhicules.

Les premiers chars de série furent testés sur le terrain, jusqu'au 4 décembre 1936. Ces manœuvres montrèrent que le Hotchkiss était très difficile à diriger en tout-terrain, en particulier il virait assez mal, ce qui le rendait dangereux pour l'infanterie qu'il accompagnait. La direction de l'infanterie, donnant sa préférence au char de Renault, décida donc de ne confirmer que les cent premiers exemplaires, pour équiper seulement deux bataillons : les 13e et 28e bataillons de chars de combat. Les trois exemplaires restants furent alors offerts à la cavalerie, qui les accepta car elle n'avait pas de budget pour des chars, et de plus avait moins besoin de qualités tout-terrains, car elle combattait plus sur route et avec de l'infanterie portée. Le Hotchkiss H35 avait aussi un petit avantage de vitesse pure sur le Renault, avec 28 km/h contre 20. Cependant dans la pratique, du fait de l'infériorité de sa transmission, sa vitesse moyenne était plutôt inférieure.

Description:

Le Hotchkiss H35 est un petit véhicule de 4,22 m de long, 1,95 m de large et 2,15 m de haut. Sa caisse est constituée de six parties en acier coulé, qui sont boulonnées ensemble. On a ainsi le plancher moteur et celui du compartiment de combat qui forment le bas du véhicule, et quatre pièces pour le dessus : une à l’avant, une à l’arrière et deux latérales. L'emploi d’acier coulé permet d'avoir un blindage incliné évitant les pièges à obus, et de maximiser les chances de déflexion d'un projectile. Bien que bonne pour l'époque, la protection ne satisfaisait pas les responsables de l'infanterie, l'épaisseur maximale étant de 34 millimètres, contre les 40 demandés, de plus il y avait beaucoup de problèmes concernant la qualité de celui-ci, entre autres du fait de l’importante sous-traitance. D'abord trop mou, l'acier fut ensuite durci, mais devint friable et chargé de bulles, bulles qui constituaient autant de points faibles.

L'équipage était constitué de deux hommes. Le conducteur s’asseyait à l'avant droit de la caisse, derrière une large trappe à deux battants coulés. La conduite est difficile : le char n'ayant pas le différentiel de son concurrent de Renault, il répondait de façon imprévisible à tout changement de direction ; les freins trop faibles, particulièrement en descente, n'amélioraient pas vraiment la situation. Autre difficulté, le cinquième rapport de la boîte de vitesse était très dur à engager, si bien qu'on atteignait rarement les 28 km/h de la vitesse théorique. Le char était aussi sous-motorisé avec seulement 78 chevaux pour ses 11 370 kg, soit 6,9 chevaux par tonne. Ce déficit de puissance et la conduite forcément brusque du pilote nuisaient fortement à la fiabilité mécanique : de ce fait, les pannes était fréquentes. Le char avait cependant certaines qualités : la suspension était constituée de trois bogies ressemblant à ceux du R35, mais employant des ressorts horizontaux plutôt que des cylindres de caoutchouc, et son réservoir de 180 litres lui donnait une autonomie de 129 kilomètres ou 8 heures en tout-terrain.


Vue arrière montrant la trappe sur laquelle le chef de char était obligé de se hisser pour l'observation
Le chef de char, lui, prenait place seul dans une tourelle APX-R, sûrement le plus gros défaut du char, mais commun à tous les chars légers français de l'époque. En effet, le chef de véhicule se retrouve seul pour servir et approvisionner l'armement, observer le champ de bataille, repérer les objectifs potentiels, et diriger le pilote. Vu le nombre de tâches à accomplir, il était heureux que la radio ne soit pas installée sur ces véhicules. Pour remplir ces tâches, le chef de char ne disposait que d'une coupole d'observation, dépourvue de trappe d'accès, cette dernière étant située sur l'arrière de la tourelle. Quand il voulait observer correctement les alentours, il devait donc s'asseoir dans celle-ci, pour regarder par dessus la tourelle. Il était alors très exposé et loin de son armement.

Autre défaut important du char, son canon SA-18 (SA pour semi-automatique en référence à sa culasse), une pièce de 37 mm datant de la Première Guerre mondiale, à la vitesse initiale très faible, était incapable de pénétrer plus de 23 millimètres de blindage, ce qui la rendait impropre au combat contre les autres chars. Par la suite, la chambre du canon fut quelquefois réalésée, dans les unités de cavalerie, pour pouvoir utiliser des munitions spéciales avec une charge propulsive accrue, donnant une vitesse initiale d'environ six-cents mètres par seconde, et une perforation de près de trente millimètres.

L'emport de munitions était de cent obus antichars : obus de rupture modèle 1892/1924 (de type APHE : perforant explosif), ou modèle 1935 (de type APCR : sous calibré et explosifs) et de deux mille quatre-cents cartouches de mitrailleuse.

Le char léger modèle 35H modifié 39:

Comme la cavalerie était demandeuse d’une vitesse supérieure, le montage d'un moteur plus puissant fut tenté à partir d'octobre 1936, donnant naissance à un prototype l'année suivante. La caisse fut agrandie pour loger le nouveau moteur de cent-vingt chevaux, forçant les ingénieurs à revoir en conséquence la suspension et les chenilles. La masse atteint alors 12,1 tonnes. Le nouveau modèle, bien plus rapide, était capable d'atteindre 36 km/h, mais il était aussi plus facile à conduire. Présenté à la Commission d’Expérimentation de l’Infanterie le 31 janvier, il est accepté comme char léger modèle 35H modifié 39, et une commande de deux-cents exemplaires est passée, étendue par la suite à neuf-cents. En 1940, trois-cent-cinquante d'entre eux furent modifiés pour embarquer le canon SA38, plus long et plus moderne, qui lui donnait une réelle capacité antichar. Les nouvelles chenilles rallongées, bien qu'améliorant la répartition de la pression au sol, retardèrent la production, car l'outillage d'usinage des patins des premières versions dut être changé. Malgré tout, toutes versions confondues, six-cent-quarante chars sont prêts en septembre 1939, et environ mille en mai 1940.

À l'entrée en guerre, les Alliés décidèrent de concentrer la production de chars légers sur un seul modèle : du fait de sa grande mobilité, c'est le Hotchkiss qui fut choisi. Il était prévu d’en équiper les nombreuses divisions blindées qui devaient être mises sur pied pour une hypothétique offensive décisive pendant l'été 1941. On espérait pousser la production à trois-cents exemplaires mensuels, et pour ce faire, les industries britannique et portugaise furent mises à contribution pour fournir des éléments de caisse coulés. En échange de leur aide, les Britanniques devaient recevoir neuf Renault B1bis par mois. Ces plans ambitieux sont rapidement oubliés avec la bataille de France, en mai 1940.

Usage opérationnel:

Trois chars furent vendus à la Pologne qui combattirent en septembre 1939, au sein d'unités de circonstance. Quinze furent envoyés au sein de la 342e compagnie autonome de chars de combat, pour appuyer l'expédition de Narvik.

Au 10 mai 1940, 360 Hotchkiss équipaient huit bataillons de chars de combat : quatre d'active, les 14e, 25e, 26e et 27e BCC, et quatre de réserve en formation, les 13e, 38e, 42e et 45e. Six bataillons furent utilisés au sein des trois nouvelles divisions cuirassées de réserve, où ils appuyèrent les puissants chars B1. Dans la cavalerie, 450 étaient en service. Chaque division légère de cavalerie, en possédait quatorze, qui équipaient un escadron de son régiment d'automitrailleuses. Dans les divisions légères mécaniques, il complétait l'effectif insuffisant de Somua S35, il équipait deux escadrons sur quatre de chaque régiment d'automitrailleuses de combat, soit un total de quatre-vingts chars par division. La 3e DLM, vit de plus ses trois escadrons d'automitrailleuses de reconnaissance équipés de Hotchkiss, plutôt que de Renault ZT. Autres unités à l'utiliser, les 2e et 5e groupes de reconnaissance de division d'infanterie, qui en utilisaient quinze fournis par le COMAM de Montlhéry.

Utilisé le plus souvent dans des unités mécanisées mobiles, le char Hotchkiss, malgré ses nombreux défauts, se comporta assez brillamment pendant la bataille de France, en particulier du fait de la valeur et de l'abnégation de ses équipages et, dans une moindre mesure, grâce à sa protection, qui en faisait un objectif difficile à détruire pour les panzers de 1940. On peut citer parmi les nombreux faits d'armes, le combat de Flavion, le 15 mai 1940, où les 150 chars de la 1re s'opposèrent aux 718 chars du 39e PanzerKorps du général Hoth, sans aucune aide, malmenant plusieurs unités allemandes, avant de céder sous le nombre, mais aussi le combat de Stonne de la 3e DCR et de la 3e division d'infanterie motorisée, commencé le même jour, et qui se poursuivit jusqu'au 26 mai, coûtant à la 3e DCR la moitié de ses équipages de chars, mais elle empêcha toute progression d'abord des deux Panzerdivisions du 19e Panzerkorps, puis des trois divisions d'infanterie du 6e Armeekorps, infligeant de très lourdes pertes aux unités allemandes.

Après l'armistice, pas moins de 550 exemplaires furent récupérés par la Wehrmacht, qui les utilisa plutôt dans les unités chargées des tâches d'occupation ou à l'entraînement. Une unité indépendante, le 211e Panzerabteilung en fut néanmoins équipée, lors des premières phases de l'opération Barbarossa, en Finlande. Les Allemands réalisèrent par la suite une série de conversions en canons automoteurs et véhicules spécialisés. Les Français continuèrent d'utiliser le modèle, dans certaines unités disposées dans l’Empire colonial.

Douze de ces chars, revenus en Grande-Bretagne après la campagne de Norvège, furent récupérés par les Forces françaises libres naissantes et équipèrent leur compagnie de chars. Ils furent envoyés à Dakar puis débarqués au Cameroun et participèrent à la campagne du Gabon. Puis ils participèrent à la campagne de Syrie où ils furent presque tous détruits par les canons anti-char de l'armée de Vichy ou mis hors de combat pour des problèmes mécaniques.

Certains de ces chars, appartenant aux forces de sécurité en Syrie, furent revendus clandestinement après-guerre à la toute nouvelle armée israélienne, qui en fit usage pendant la guerre de 1948 et les conserva jusqu'en 1956.

Unités ayant utilisé le H35 en 1940:

Cavalerie
Dans les Divisions légères de cavalerie :
1re DLC, 1er Régiment d'automitrailleuses - 16 chars
2e DLC, 2e RAM - 16 chars
3e DLC, 3e RAM - 16 chars
4e DLC, 4e RAM - 16 chars
5e DLC, 5e RAM - 16 chars.
Dans les Groupes de reconnaissance des Divisions d’infanterie :
2e GRDI, 9e DIM - 23 chars
5e GRDI, 25e DIM - 23 chars.
Dans les Divisions légères mécaniques :
1re DLM, 4e régiment de cuirassiers et 18e régiment de dragons - 47 chars chacun
2e DLM, 13e régiment de dragons et 29e régiment de dragons - 47 chars chacun
3e DLM,1er régiment de cuirassiers et 2e régiment de cuirassiers - 47 chars chacun (tous avec canon SA38), 11e régiment de dragons portés 69 chars
4e DLM (créée le 10 juin 1940 avec les restes de 1re DLC), Groupe de la Roche (10 chars), 1er RAM
7e DLM (créée le 5 juin 1940 avec les restes de la 4e DLC), 8e régiment de dragons - 40 chars (dont 20 avec SA38).
Infanterie
Dans les divisions cuirassées :
1re DCR, 25e et 26e Bataillons de chars de combat
2e DCR, 14e et 27e BCC
3e DCR, 42e BCC et 45e BCG.
Les Bataillons de chars de combat attachés aux armées :
Ire Armée : 13e et 38e BCC - 45 chars chacun
La 342e compagnie autonome de chars de combat - 15 chars.

Variantes:

La désignation d'usine du modèle 35H modifié 39, était le char léger Hotchkiss modèle 38 série D, ce qui causa beaucoup de confusion, car bien que la désignation officielle soit toujours char léger modèle 35H, beaucoup commencèrent à l'appeler 38H ou 39H. Après guerre, on considéra longtemps, à tort, que la désignation du modèle avec le moteur de 120 chevaux avait été H38 et celle avec le canon SA38, H39.

Char léger modèle 1935 H désignation officielle du modèle avec moteur de 78 chevaux.
Char léger modèle 1935 H modifié 39 désignation officielle du modèle avec moteur de 120 chevaux.
Hotchkiss H35 désignation officieuse du Char léger modèle 1935 H.
Hotchkiss H38 désignation officieuse du Char léger modèle 1935 H modifié 39.
Hotchkiss H39 désignation officieuse du Char léger modèle 1935 H modifié 39 avec le canon SA38.
Emploi dans la Wehrmacht
Panzerkampfwagen 35H 734(f) désignation allemande du Char léger modèle 1935 H.
Panzerkampfwagen 38H 735(f) désignation allemande du Char léger modèle 1935 H modifié 39.
Artillerieschlepper 38H(f) conversion en ravitailleur d'artillerie, par suppression de la tourelle.
Panzerkampfwagen 35H(f) mit 28/32 cm Wurfrahmen véhicule lance-roquettes.
7,5cm PaK40(Sf) auf Geschützwagen 39H(f) conversion en chasseur de chars, communément appelé SdKfz. 135 Marder I, 24 réalisés1.
10,5cm leFH18(Sf) auf Geschützwagen 39H(f) conversion en obusier automoteur de 105 mm, 48 réalisés.
Panzerbeobachtungswagen 38H (f) conversion en véhicule d'observation d'artillerie.

Quelques Kits connus au 1/35:

Hotchkiss H35 et dérivés 944623571

Hotchkiss H35 et dérivés 710376Hotchkiss3538Trumpeter135

Hotchkiss H35 et dérivés 602376HotchkissH3839Bronco135

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Message par Invité Sam 28 Fév - 17:19

Bravo, bel exposé, en plus avec les kits dispos Hotchkiss H35 et dérivés 172222128

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Message par Invité Dim 1 Mar - 12:39

Le plus des kits est sympa Hotchkiss H35 et dérivés 172222128
J'ai monté le Trumpeter et je me suis faché avec les chenilles, sinon le reste est très bien fait cheers

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Message par Invité Lun 2 Mar - 20:33

Quelques modèles au 1/72 cette fois:

Hotchkiss H35 et dérivés 893541rpmmaquettesmilitaire72216hotchkissh35172
Hotchkiss H35 et dérivés 874300rpmmaquettesmilitaire72218hotchkissh38seried172
Hotchkiss H35 et dérivés 498969rpmmaquettesmilitaire72219hotchkissh39idf172
Hotchkiss H35 et dérivés 157985rpmmaquettesmilitaire72220pzkpfw38h735fwehrmacht1944172

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Message par PanzerVI Mar 31 Mar - 13:08

Hotchkiss H35 et dérivés 3225555360 Hotchkiss H35 et dérivés 3225555360 Hotchkiss H35 et dérivés 3225555360
J'adore leur peinture camouflage !!! Smile
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Message par Invité Mar 31 Mar - 13:26


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Message par R39 Lun 17 Aoû - 17:43

Bel historique de ce char léger qui fut utilisé pendant la campagne de mai juin 1940.

pour info:
Je suis en train de monter un H38 à canon 37mm SA18 de chez trompette, et ce n'est pas une partie de rigolade car beaucoup de pièces ne collent pas avec la documentation et surtout les photos du site "chars français". J'ai donc du faire des modifications pour arriver plus ou moins à un résultat acceptable.
Bientôt je publierai un compte rendu du montage dans la rubrique adéquate.

A+ Philippe.

Hâte de voir ta réalisation Philippe.
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Message par Invité Lun 17 Aoû - 19:19

Eh ben dis donc tu a du mettre du temp pour faire ce texte !!

merci

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